Analyses de Cycle de vie

Contexte

J’ai effectué 2 analyses de cycle de vie au cours de mes expériences passées. Reconcil cherchait à prouver que son contenant réutilisable pour les emballages consignés en Polypropylène étaient effectivement moins polluants que les emballages jetables majoritairement utilisés.
De son côté Lovebox cherchait à calculer son empreinte carbone afin de mettre en place des actions de réduction de ses émissions.

Déroulement pour Reconcil

  • Choix des contenants à comparer (emballages jetables les plus couramment utilisés dans la restauration à emporter)
  • Choix des étapes du cycle de vie à inclure (fabrication, transport, utilisation (lavage) et fin de vie) et de l’unité fonctionnelle qui servira de base pour la comparaison (ici une utilisation d’un emballage réutilisable)
  • Hypothèses sur la vie du contenant (au niveau des transports utilisés, du lieu de fabrication, moyen d’acheminement…)
  • Choix des indicateurs les plus pertinents à comparer. Les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’énergie non-renouvelable, la consommation d’eau et l’écotoxicité ont été retenus.
  • Recherche de données chiffrées pour effectuer les calculs selon les hypothèses émises plus tôt (Base carbone de l’ADEME, mix énergétique des pays, émissions de carbone des moyens de transports, analyses de cycle de vie déjà effectuées,…)
  • Calcul des différents indicateurs par étapes du cycle de vie et pour une unité fonctionnelle et comparaison des emballages entre eux afin de tirer des conclusions. Tableaux comparatifs effectués sur Excel.

Conclusion

L’analyse a permis de tirer la conclusion que l’emballage consigné de Reconcil devient plus éco-responsable qu’un contenant jetable en Polypropylène au bout de 4 réutilisations (consommation en eau exclue), de 4 réutilisation également pour le PLA et 11 pour le carton.

Déroulement pour Lovebox

  • La seule différence pour Lovebox est qu’il n’y avait pas de comparaison donc pas d’unité fonctionnelle mais simplement un bilan carbone de la Lovebox en prenant en compte toutes les étapes de sa vie (fabrication, transport, utilisation et recyclage).
  • Cela a permis à l’entreprise de voir quels étaient les postes les plus polluants du cycle de vie de la Lovebox. De mettre en place rapidement des solutions correctives pour les plus simples (fret maritime au lieu d’aérien) et de se pencher sur les plus compliqués (relocalisation en France ou USA par exemple) tout en ayant une conclusion chiffrée de ces modifications.
  • Une comparaison a néanmoins été effectuée entre une Lovebox produite en Chine acheminée en avion, une Lovebox produite en Chine acheminée en bateau et une Lovebox produite en France et acheminée en avion ou bateau.